Souvent réduite à sa dimension commerciale, la publicité joue pourtant un rôle économique et sociétal majeur. Lors du deuxième State of the Union organisé par le CIM et le Conseil de la Publicité, Geert Noels (CEO et Chief Economist Officer de Econopolis) a présenté une étude chiffrant l’impact total du secteur à 16,4 milliards d’euros, soit 2,8 % du PIB belge. Cette contribution dépasse largement le simple financement des médias : elle soutient la création, la démocratie, la cohésion sociale et l’attractivité du pays.
« L’impact de la publicité est bien plus vaste qu’on ne l’imagine. » En ouverture du State of the Union, organisé à La Monnaie par le CIM et le Conseil de la Publicité, l’économiste Geert Noels a voulu remettre les pendules à l’heure. Selon une étude menée par sa société Econopolis, via sa filiale Ortelius, l’impact direct du secteur atteint 4,1 milliards d’euros par an. En y ajoutant les effets indirects, ce chiffre grimpe à 16,4 milliards, soit 2,8 % du PIB belge.
Un poids qui dépasse largement le financement des médias. La publicité, souligne Noels, soutient la création locale, stimule la concurrence, attire les investissements étrangers et renforce la visibilité du pays. Elle favorise aussi une information de qualité, essentielle au bon fonctionnement de la démocratie et au lien social que tissent les médias.
Mais le secteur doit relever de nouveaux défis. La transition numérique continue de concentrer les revenus entre les mains des géants technologiques mondiaux, fragilisant les acteurs belges. D’où l’appel du président du Conseil de la Publicité, Marc Frederix, à instaurer un incitant fiscal pour encourager les annonceurs à investir localement, en complément de la future “taxe digitale” sur les grandes plateformes.
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